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Guerre en Ukraine – Quel impact sur le prix du gaz ?

La Russie étant le principal fournisseur de gaz de l’Union européenne, l’inquiétude monte chez les usagers. Doit-on craindre une hausse de la facture en France ?

Sur les marchés de gros européens, c’est incontestablement la flambée. Ces derniers jours, le MWh de gaz a battu son record historique en cotant à 194 €, un montant du cours européen néerlandais encore jamais atteint. La Russie se positionnant par ailleurs comme le premier fournisseur de gaz de l’Union européenne avec 40 % de son approvisionnement, on peut comprendre l’inquiétude. Mais si la suspension du gazoduc Nord Stream 2 a été perçue comme une déflagration, elle ne change en réalité strictement rien à l’approvisionnement actuel en Europe, il n’était pas encore en service. Ce qui n’enlève rien à la très forte portée symbolique de cette décision et à l’importance des enjeux de fourniture dans l’avenir.

La France demeure néanmoins l’un des pays européens les moins dépendants du gaz russe. Notre premier fournisseur est la Norvège (36 %), devant la Russie (17 %), puis l’Algérie et les Pays-Bas à chacun 8 %, suivis du Nigéria (7 %). Le transport par bateaux méthaniers du gaz naturel sous forme liquide (GNL) permet en outre de diversifier les sources d’approvisionnement, notamment auprès du Qatar, voire des États-Unis.

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