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Pompes à chaleur air-eau – À réserver aux logements bien isolés

La nouvelle étude de l’association Négawatt va déplaire tout autant aux professionnels de la pompe à chaleur qu’au gouvernement qui ne jure que par la transition électrique. Explications.

« Le coefficient de performance des pompes à chaleur est d’autant plus important que la température de l’énergie (chaleur) prise à l’extérieur est la plus élevée possible et celle de l’émission de chaleur la plus basse possible », explique Olivier Sidler, porte-parole de l’association Négawatt (1) et expert en énergétique.

Le problème, c’est que MaPrimeRénov’ finance massivement le remplacement des chaudières fioul par des pompes à chaleur air-eau. Dans de nombreux cas, elles sont installées dans des logements où les besoins de chauffage sont importants, faute d’une bonne isolation. Tout se passe bien tant que la chaudière est en place. Plus il fait froid, plus elle chauffe l’eau qui va alimenter les radiateurs, jusqu’à 90 °C. Or, poursuit Olivier Sidler, « la pompe à chaleur ne peut pas fournir de chaleur à plus de 55 °C en sortie de condenseur. Au-delà, la pression dans le circuit frigorigène devient excessive, elle se met en sécurité et s’arrête ».

Le logement devient alors inconfortable, les résistances électriques de la pompe à chaleur ne suffisent pas. Pour retrouver le confort du chauffage au fioul, il faut impérativement ajouter un mode de chauffage complémentaire. Ce n’est ni économique, ni écologique. Il peut s’agir de convecteurs électriques, pour un coût modique. Ce qui impose d’augmenter la puissance de son abonnement, de plus on surconsomme et on accroît la pointe hivernale déjà très difficile à gérer.

D’autres solutions mais nettement plus chères

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