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Vélo électrique Le Vélo Mad Urbain 2 – Prise en main

Trois ans après sa création, Le Vélo Mad lance la deuxième génération de ses vélos électriques. La marque, qui s’était fait connaître avec ses vélos assemblés en France, propose désormais l’Urbain 2 et le Sport 2, tous deux vendus 1 990 €. Les deux modèles se distinguent par la forme du cadre, semi-ouvert ou fermé. Principales améliorations : l’intégration de la batterie au cadre et le format plus compact du moteur situé dans le moyeu arrière. Nous avons pris en main l’Urbain 2 pendant plusieurs jours. Premières impressions.

Un vélo électrique abordable doit-il nécessairement être moche ? Pour Charles Hurtebize et Guillaume Adriansen, passionnés de vélo, la réponse est non. En 2018, lorsqu’ils décident de créer Le Vélo Mad, les deux amis poursuivent un triple objectif : proposer des modèles esthétiques, le plus possible de fabrication française, qui seront vendus à prix abordables. Le duo s’inspire alors du look dépouillé des vélos fixie (sans vitesses), s’associe à la Manufacture française du cycle, qui fabrique des vélos depuis un siècle près de Nantes, et choisit de distribuer ses vélos sans intermédiaire pour réduire les coûts. Avec les modèles Sport et Urbain, puis Sport+ (dont le moteur est situé dans le pédalier), la marque séduit quelques centaines d’acheteurs en 2019. Elle triple ses ventes pour dépasser le millier d’unités vendues fin 2021. Conforté dans son modèle, Le Vélo Mad lance donc sa deuxième génération de vélos, le Sport 2 et l’Urbain 2, tous deux vendus 1 990 €. Principale différence entre les deux, la forme du cadre, fermé sur le premier, semi-ouvert sur le second, que nous avons pu essayer pendant plusieurs jours.

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Pas de batterie protubérante ni de moteur dans le pédalier : l’Urbain 2 et le Sport 2 arborent un look épuré.

Le choix des équipements

Il faut s’y reprendre à deux fois pour comprendre que l’Urbain 2 est un vélo électrique. Les signes distinctifs ne sautent pas aux yeux. Le moteur niché dans la roue arrière est si compact que la cassette de vitesses le dissimule, la batterie (Greenway) est intégrée au cadre et l’afficheur (en couleur) est minimaliste. Le Vélo Mad a poussé l’esthétisme jusqu’à intégrer des poignées de guidon et une selle en cuir du fabricant anglais Brooks (un must).

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Le moteur compact est discret, caché par la cassette de vitesses. À droite, l’afficheur en couleur, résolument minimaliste.

Pour le reste, Le Vélo Mad a dû troquer la transmission Shimano (qui équipait la première génération) pour un équivalent de marque MicroShift, pénurie mondiale de composants oblige. Il propose toujours 10 vitesses, ce qui est amplement suffisant en ville. Le fabricant a par ailleurs opté pour des freins à disque hydrauliques. Et du côté des roues, le vélo est équipé d’un format 650b (27,5″) connu pour son confort en cyclotourisme. Elles sont coiffées de pneus larges (47 mm) de marque californienne WTB dont les flans beiges assurent un petit côté rétro. Une sonnette, des garde-boue, un porte-bagage et une béquille complètent logiquement l’équipement de ce vélo à vocation urbaine. On regrette néanmoins que les éclairages avant et arrière livrés avec le vélo soient amovibles, et non rivés au cadre. D’abord, cela oblige l’utilisateur à les retirer dès qu’il s’éloigne de son vélo (pour éviter les vols, fréquents dans les grandes villes) ; ensuite, il faut les recharger, puisque contrairement à des lampes fixes, elles ne sont pas alimentées par la batterie du vélo. Au final, l’Urbain 2 pèse 18 kg, ce qui le place parmi les plus légers du marché.

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