Jusqu’à trois fois plus cher qu’un lait fermenté classique, le kéfir fait figure de dernier superaliment à la mode. Or, notre enquête révèle que les méthodes des fabricants sont souvent très éloignées de la véritable recette, au point de produire des boissons ressemblant à s’y méprendre à de simples laits ribot… De quoi s’interroger sur le caractère possiblement frauduleux de l’appellation « kéfir » dans certains cas.
L’audace des services marketing de l’industrie laitière est décidément sans limite. Après la vague des skyrs, très chers malgré un intérêt nutritionnel limité, des yaourts coupés à l’eau ou encore de l’Actimel, dont le taux de sucre est au moins aussi élevé que ses innombrables bienfaits allégués, voici venue la mode du kéfir… qui n’est pas vraiment du kéfir.