Boulimie, jeux compulsifs, excès sexuels… Ces comportements anormaux et incontrôlables peuvent être provoqués par des traitements de la maladie de Parkison, comme le ropinirole. Victime de ce traitement, Stéphane Grange porte plainte contre le laboratoire. Il dénonce la gravité et la fréquence, trop souvent minimisées, de ces effets indésirables.
La maladie de Parkinson est provoquée par une destruction progressive des neurones qui produisent la dopamine, un neurotransmetteur particulièrement important pour le contrôle des mouvements et la régulation de l’humeur. Pour pallier ce manque, des substances qui miment l’action de la dopamine (on les appelle agonistes dopaminergiques) sont prescrites aux malades. Il s’agit notamment du ropinirole (Requip, Adartrel et génériques), du pramipexole (Sifrol) et de la rotigotine (Neupro), la bromocriptine (Parlodel), etc. Certains sont aussi prescrits en cas de syndrome très sévère des jambes sans repos ou d’un trouble endocrinologique appelé hyperprolactinémie.