Alors que tous les particuliers devraient disposer d’une solution pour trier leurs déchets organiques avant le 1er janvier 2024, la grande majorité de la population ne sera pas couverte à cette échéance.
Épluchures, trognons et autres restes de repas : notre poubelle déborde de ces biodéchets qui pourraient être valorisés et finissent en décharge ou en incinérateur. Dans le premier cas, ils émettent du méthane, puissant gaz à effet de serre, et des jus (lixiviats) polluants ; dans le second, ils nécessitent énormément d’énergie car ils sont composés à 80 % d’eau. Alors que nous aurions tout intérêt à utiliser cette matière organique pour enrichir nos sols, considérablement appauvris par des décennies d’agriculture intensive.
Aussi différents textes prévoient-ils une obligation, pour les collectivités (1), de tri à la source de ces déchets organiques. En 2015 déjà, la loi dite « croissance verte » énonce que, avant 2025, chaque citoyen devra disposer d’une solution lui permettant de ne pas jeter les biodéchets avec les autres ordures ménagères…