À l’approche de la fin de la période d’agrément de l’éco-organisme en charge des déchets textiles, le Cercle national du recyclage a analysé ses résultats. On ne peut pas dire que le bilan soit satisfaisant, mais la situation devrait s’améliorer.
À lire les indicateurs étudiés par le Cercle national du recyclage, une association d’élus spécialiste des déchets, l’éco-organisme en charge de la filière des déchets textiles, vêtements et linge de maison n’a pas rempli son contrat.
Alors que l’objectif était de collecter 50 % des tonnages mis sur le marché en 2019, soit 4,6 kg par habitant, seuls 40 % ont été récupérés en… 2021. Il manque 113 000 tonnes pour atteindre l’objectif, ce n’est pas rien. Autre anomalie, les points d’apport volontaire ne couvrent que 84 % de la population. Si la Guadeloupe et Mayotte n’en ont aucun, le nombre d’habitants à desservir par un point d’apport volontaire est largement dépassé en Île-de-France et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Quant aux soutiens financiers apportés à la filière, ils s’avèrent largement insuffisants, les écocontributions versées par les industriels du secteur étant ridiculement faibles.