L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rend un avis rassurant sur les masques chirurgicaux.
Les masques chirurgicaux font désormais partie de notre quotidien, au point que sortir de chez soi sans condamne inévitablement à faire marche arrière. Les enfants en âge scolaire les portent quasiment toute la journée. Il est donc capital que leur usage, par des millions de personnes et plusieurs heures par jour, soit sans danger. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de rendre un avis rassurant.
L’analyse de plusieurs dizaines de références montre que les normes sont respectées. Certes, des substances chimiques ont été retrouvées, comme des furanes, dioxines, PCB-DL ou composés organiques volatils (COV). Mais les seuils légaux sont respectés, et à condition de porter son masque dans les règles de l’art, en le changeant régulièrement et en le mettant à l’endroit, il n’y a pas de risques identifiés, ni respiratoires, ni cutanés.
Étiquetage et composition
L’Anses s’interroge toutefois sur l’origine de ces composés (contamination lors de la fabrication, matière première contaminée) et invite les fabricants à mieux maîtriser leur process. De même, ils sont priés de faire un effort sur l’étiquetage des allergènes, et de communiquer la composition des barrettes d’ajustement, des élastiques et des éventuels colorants mis en œuvre, afin qu’ils puissent faire l’objet d’une évaluation.