La justice vient de reconnaître la faute de Sanofi dans la vigilance et l’information sur son antiépileptique à base de valproate de sodium (Dépakine, Dépakote, etc.), qui entraîne malformations et troubles envahissants du comportement chez les enfants exposés in utero. La décision ouvre la voie à la première action de groupe dans le domaine de la santé.
C’est une première : dans un jugement rendu le 5 janvier, le tribunal judiciaire de Paris a estimé recevable la demande d’action de groupe en santé publique formulée par l’Apesac, association des victimes du valproate de sodium (Dépakine, Dépakote, Micropakine, etc.).