L’eau en bouteille n’échappe pas à la pollution généralisée de notre environnement par les plastiques. Une étude a compté près de 240 000 fragments de plastique par litre dans des bouteilles de plusieurs marques.
Les eaux en bouteille, bonnes pour la santé, vraiment ? Qu’elles soient minérales, naturelles, de source, ou encore de montagne, ces boissons n’échappent pas à la pollution généralisée de notre environnement : toutes sont contaminées par d’invisibles fragments de plastique. Ce n’est pas une surprise. Ce qui l’est, c’est l’ampleur de cette pollution : une étude américaine, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences le 8 janvier, décompte près de 240 000 fragments de micro et nanoplastiques par litre, pour différentes marques d’eau en bouteille !
90 % de ces particules sont des nanoplastiques ‒ inférieurs à 1 micromètre, soit 10 à 100 fois plus fins qu’un cheveu. Or, ce sont potentiellement les plus dangereux, car leur taille leur permet de pénétrer dans le système sanguin et les différents organes du corps, y compris le cerveau et les organes reproducteurs, et d’en perturber le fonctionnement. Mais on ignore encore l’ampleur de leur toxicité.