Près de la moitié des huiles d’olive prélevées ont été déclarées non conformes lors d’une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). L’an dernier, Que Choisir avait déjà tiré la sonnette d’alarme en déclassant 16 références, sur 26 testées en laboratoire, pour cause de tromperie.
Si nous devions faire un classement des produits où les fraudes sont les plus nombreuses, les huiles d’olive y figureraient en bonne place. En 2021, les résultats de notre test sur 26 huiles d’olive révélaient que 16 d’entre elles ne méritaient pas la qualification « vierge extra » mentionnée sur l’étiquetage. Un score jamais atteint lors de nos précédents bancs d’essai (à titre d’exemple, 5 huiles déclassées sur 25 en 2019, 6 sur 15 en 2017, 8 sur 28 en 2015), preuve que le phénomène n’est pas nouveau et semble s’aggraver d’année en année.
Nous ne sommes pas les seuls à faire ce constat. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié le 1er août les résultats d’une enquête menée par ses services en 2020.