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Impôts 2021 – Toutes les exonérations Covid dont vous pouvez bénéficie

À année exceptionnelle, mesures et fiscalité exceptionnelles. Tour d’horizon des exonérations à contrôler dans votre déclaration de revenus préremplie, ainsi que de celles à y faire figurer selon votre situation.

La crise sanitaire a poussé le gouvernement à multiplier les mesures fiscales en 2020. Ces décisions se traduisent aujourd’hui sur la déclaration de revenus que vous vous apprêtez à remplir ou à valider.

Les frais de télétravail exonérés

Pour de nombreux salariés, 2020 a rimé avec télétravail. Avec au bout du compte, un surcoût qui a pu approcher les 200 € par mois pour certains télétravailleurs, selon le cabinet Convictions RH. Le ministère de l’Économie a ainsi pris des mesures spécifiques pour exonérer ces frais d’impôt.

Premier cas : votre employeur vous a versé un forfait, sous la forme d’indemnités ou de remboursements. Dans ce cas, l’exonération est possible jusqu’à 550 € en 2020.

Second cas : le montant total de vos frais professionnels (télétravail, déplacements, repas…) est supérieur à l’abattement forfaitaire de 10 % appliqué sur les salaires. Vous pouvez opter pour la déduction de ces frais pour leur montant réel si cela vous est plus favorable, notamment en cas de grosses dépenses (bureau, fauteuil, ordinateur portable…).

Le plafond des dons à certaines associations relevé

Pour soutenir les associations apportant leur aide aux Français les plus fragiles frappés de plein fouet par la crise, le gouvernement a relevé en 2020 l’avantage fiscal lié aux dons accordés aux organismes d’aide aux personnes en difficulté ou aux victimes de violences domestiques.

Concrètement, alors que le plafond ouvrant droit à une réduction d’impôt de 75 % du montant du don était de 552 € en 2019, il a été relevé à 1 000 € en 2020. La réduction classique de 66 % s’applique au-delà (don dans la limite de 20 % du revenu imposable).

Par exemple, si vous avez donné l’an dernier 1 500 € aux Restos du cœur, à la Croix-Rouge ou à Action contre la faim, vous avez droit à une réduction d’impôt de 1 080 € (75 % de 1 000 + 66 % de 500) en 2020.

À noter. Ce plafond de 1 000 € a été reconduit en 2021 et peut donc être utilisé pour réduire le montant de votre impôt 2022 sur vos revenus de cette année.

Les heures sup’ défiscalisées

Les heures supplémentaires (ou complémentaires, pour les temps partiels) effectuées en 2020 ne supporteront aucun impôt dans deux limites, qui dépendent de la période durant laquelle elles ont été effectuées :

  • 7 500 € sur l’année si elles ont été effectuées entre le 16 mars et le 10 juillet 2020 inclus, donc durant l’état d’urgence sanitaire ;
  • 5 000 € sur l’année pour les autres périodes (du 1er janvier au 15 mars et du 11 juillet au 31 décembre).

Ces heures supplémentaires et complémentaires figurent dans votre déclaration de revenus 2020 préremplie. Attention : si vous avez plusieurs employeurs, vous ne pouvez pas appliquer plusieurs fois les plafonds ; le surplus touché devra être déclaré avec vos salaires et sera soumis à l’imposition.

Les primes Covid nettes d’impôt

Dans la fonction publique comme dans les entreprises privées, les primes qui ont été accordées aux employés mobilisés depuis le début de la crise sanitaire sont totalement exonérées d’impôt. Accordées sous conditions, elles s’élèvent à :

  • 1 000 € maximum pour les agents de l’État et de la fonction publique territoriale (fonctionnaires, militaires, contractuels, volontaires internationaux…).
  • 1 500 € maximum pour les personnels de santé dans le public ou le privé ou exerçant dans le secteur social et médico-social.
  • 1 000 € maximum pour les salariés du secteur privé. Cette prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (ou « prime Macron ») créée en 2019 a été reconduite en 2020. Elle s’adresse aux salariés dont la rémunération est inférieure à 3 fois le Smic. Elle peut être portée à 2 000 € dans les entreprises dans lesquelles un accord d’intéressement dérogatoire a été mis en place entre janvier et août 2020, ainsi que dans les fondations et associations d’utilité publique ou d’intérêt général pour tout versement entre le 24 avril et le 31 décembre 2020.

Quant aux travailleurs indépendants, les aides accordées par l’État (via le fonds de solidarité ou le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants) pour compenser la perte de chiffre d’affaires subie en raison de la crise ne seront pas soumises à l’impôt, quel que soit le montant reçu.

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