Face aux difficultés de sommeil, les rayons des pharmacies regorgent de possibilités : médicaments (doxylamine, Euphytose, Tranquital…), compléments alimentaires (mélatonine), plantes… Leur commercialisation repose sur des bases avant tout règlementaires.
Les fracas du monde ont un retentissement sur nos nuits. D’après l’étude CoviPrev, mise en place par Santé publique France au début de la pandémie, les difficultés de sommeil touchent un nombre croissant d’entre nous : alors qu’en temps normal, la moitié des personnes interrogées disent avoir mal dormi dans les 8 jours précédant l’enquête, elles sont 69 % à y être confrontées en décembre 2022… Soit 20 points de plus, et cela ne baisse pas ! C’est dire si le marché est vaste pour les marchands de sable en tout genre. Il suffit de se rendre dans n’importe quelle pharmacie : les produits censés faciliter l’endormissement, améliorer la qualité du sommeil ou empêcher les réveils nocturnes sont légion. Pour la plupart, ils sont en vente libre.
Les médicaments
Donormyl et génériques
Ils présentent l’avantage de garantir les standards de fabrication de l’industrie pharmaceutique. Parmi eux, la doxylamine (Donormyl et génériques), un sédatif de la classe des antihistaminiques, qui sert aussi dans les nausées de grossesse. Vendu autour de 2 € le flacon, mais derrière le comptoir car il a des effets indésirables et peut doublonner avec des antiallergiques, c’est un classique. Efficace ou à éviter ? Voyez notre analyse.
Euphytose
Même s’il ne contient que des plantes, l’Euphytose est aussi un médicament. Faute de service médical rendu suffisant, la spécialité a été déremboursée en 2006, mais elle figure toujours en bonne place dans les rayons, en accès libre, malgré une composition discutable.