Invitée à se prononcer sur la faisabilité d’une substitution du dioxyde de titane ‒ colorant potentiellement toxique ‒ dans les médicaments, l’Agence européenne des médicaments se fait le porte-voix des laboratoires en détaillant la complexité de l’exercice.
Brandir la menace d’une pénurie de médicaments, rien de tel pour entraver des velléités de réforme. C’est ce que vient de faire l’Agence européenne des médicaments (EMA, European Medicines Agency). En mai dernier, la Commission européenne avait demandé à cette instance de se prononcer sur les possibles alternatives au dioxyde de titane dans les médicaments et sur les considérations à prendre en compte pour entreprendre une élimination progressive de cet excipient.