Plus la pression sur l’hôpital est forte, plus les services sont contraints de déprogrammer les opérations non urgentes pour s’occuper des patients atteints de Covid. Selon les résultats de notre enquête, la cinquième vague ne déroge pas à la règle, même si l’ampleur est moins grande que précédemment.
Au fil des vagues de la pandémie, le scénario se répète. D’abord une hausse exponentielle des cas, puis la montée des hospitalisations et des décès. Chaque fois, les services hospitaliers habituellement dédiés à d’autres pathologies que les infections sont contraints de faire de la place aux patients touchés par le Covid, et de mettre en suspens leurs activités habituelles. Avec, à la clé, des reports de soins et des déprogrammations d’interventions chirurgicales.
Décembre 2021-25 janvier 2022
Selon les résultats de notre dernière enquête(1), les déprogrammations sont d’ampleur moindre que lors des précédentes vagues : 53 % des personnes interrogées rapportent l’annulation de leur intervention, contre 77 % en avril 2021. Pour 46 %, l’opération n’a toujours pas été réalisée à la date de l’enquête, et pour 21 %, elle n’est même pas reprogrammée.