Le jugement du tribunal administratif de Montpellier impose de respecter le débit minimal biologique de la Têt, le fleuve qui traverse le département des Pyrénées-Orientales et alimente les deux tiers de ses surfaces agricoles irriguées. Un rappel salutaire de la réglementation qui fait des vagues.
L’association France nature environnement de Languedoc-Roussillon a vu rouge en 2017 quand le préfet des Pyrénées-Orientales a abaissé, à la demande des agriculteurs irrigants, le débit minimal de la Têt à respecter l’été en période d’étiage à seulement 600 litres/seconde. En accordant cette dérogation, le représentant de l’État contrevenait aux études que l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse et ses propres services avaient menées et à leurs conclusions !