Radios, télés et presse écrite se sont liguées pour annoncer un risque de pénurie de jouets à Noël. Les enfants pourraient-ils vraiment en être privés ? Le point.
« Nos jouets ont été commandés tôt, comme chaque année, et les tarifs ont été négociés à ce moment-là, bien avant l’explosion du prix des containers. La quasi-totalité des jouets du catalogue sont dans les rayons de nos magasins, et le stock est conservé dans les entrepôts régionaux, indique-t-on à La Grande Récré. L’effet positif de ces multiples alertes, c’est que les gens ont commencé leurs achats en magasin et sur note site plus tôt que d’habitude ! » Le son de cloche est approchant chez JouéClub : « On parle beaucoup trop de pénuries, tacle Franck Mathais, le porte-parole de l’enseigne. Nos livraisons de Noël démarrent dès l’été, nos stocks rentrent et les rayons des magasins sont pleins. On a quelques retards de livraison, mais ce sont des décalages de court terme. »
Y voir plus clair
Constat objectif ou méthode Coué ? Nous avons interrogé Frédérique Tutt, experte mondiale du marché du jouet chez NPD Group, un spécialiste de l’analyse internationale des différents secteurs d’activité. « La demande mondiale de jouets est très forte, en hausse de 13 % par rapport à 2020 et même de 27 % si on se réfère à 2019, assure-t-elle. Il faut produire plus, l’offre doit s’adapter à la demande, très forte jusqu’à la mi-novembre.