L’entrée en vigueur de deux règlements européens oblige les marketplaces à afficher plus d’informations et à renforcer les contrôles sur les produits et services qu’elles hébergent. D’autres mesures protectrices visent à limiter le poids des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et autres géants du web.
Les grands sites de e-commerce ne se contentent pas de commercialiser et d’expédier les articles qu’ils ont en stock. Ils proposent de plus en plus souvent à d’autres marchands de profiter de leur notoriété pour vendre leurs produits sur leur site en échange de commissions. C’est ce qu’on appelle les places de marché ou marketplaces. L’ennui, c’est que faute d’informations suffisantes, le consommateur ne sait pas toujours à qui il a affaire et vers qui se tourner en cas de problème lors de son achat. Pour éviter que cela ne se produise, de nouvelles mesures ont été prises.
Une meilleure identification du vendeur
Depuis le 17 février 2024 et l’entrée en vigueur du Digital Services Act (DSA), le nom du vendeur ainsi que son adresse, son téléphone et son numéro d’enregistrement doivent être accessibles facilement depuis chaque fiche produit. Le consommateur sait ainsi qui lui vend l’objet et vers qui il doit se retourner en cas de problème de livraison ou de non-conformité du produit.
Cette disposition s’applique également aux prestataires de service. Ainsi, les plateformes de VTC doivent désormais afficher le nom du chauffeur qui vous prend en charge et celles qui proposent de la livraison de repas à domicile sont tenues d’indiquer les coordonnées du restaurant. Par ailleurs, chaque place de marché doit permettre au professionnel qui le souhaite de fournir aux clients toutes les informations qu’il juge utiles sur lui-même ou sur ses produits.