C’est une histoire peu banale à laquelle une locataire ne s’attendait pas. Face au mauvais résultat du diagnostic de performance énergétique (DPE) qu’elle a réclamé pour son studio, le propriétaire décide de réaliser des travaux d’économies d’énergie pour améliorer la classe énergétique du logement. Des travaux d’ampleur que la locataire n’avait pas forcément anticipés.
« J’habite un studio parisien dans un immeuble construit en 1971 », nous écrit Martine. Elle s’y est installée dans les années 2000, avant que le diagnostic de performance énergétique (DPE) entre en vigueur. Cela ne l’avait jamais préoccupée. Mais lorsqu’elle reçoit un avis d’augmentation de loyer l’automne dernier, elle en demande un à son bailleur. Le logement étant classé F, elle refuse l’augmentation de loyer comme la loi l’y autorise. Seulement, son propriétaire bailleur ne réagit pas du tout comme elle l’espérait. Au lieu de bloquer le loyer, il se révèle aussitôt soucieux de sortir son bien du statut de passoire thermique. Il envoie un artisan du BTP sur place évaluer les travaux à réaliser, sa mission étant de remonter la note du DPE au minimum à E et de préférence à D. Le professionnel se base sur les préconisations figurant dans le DPE. « Elles sont génériques, peu réalistes et surtout pas adaptées à ma petite surface et à la configuration de mon studio », se plaint la locataire. Pour avoir consulté des DPE effectués dans de petits appartements, Que Choisir confirme aisément ses dires.