Les produits cosmétiques reformulés du fait des ruptures d’approvisionnement en tournesol pourront arborer, à l’instar des produits alimentaires, un étiquetage temporaire pas toujours explicite.
Les produits alimentaires ne sont pas les seuls concernés par les ruptures d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine. Si la plupart des cosmétiques présents dans les rayons sont fabriqués en France, ils le sont à partir d’ingrédients venus du monde entier, si bien que le conflit a aussi un impact au rayon hygiène-beauté. Concrètement, le tournesol est, comme pour les produits alimentaires, le principal concerné. La plante peut être mise en œuvre sous différentes formes mais l’huile est très nettement majoritaire. Utilisée en tant qu’émollient, elle est un ingrédient très fréquent dans toutes sortes de produits : sur notre appli QuelProduit, elle est présente dans plus de 31 000 références, soit près d’un cinquième du total. On la retrouve dans les listes d’ingrédients sous le nom d’helianthus annuus seed oil.
Dérogations pour une durée maximale de 6 mois
Face à ces nouvelles contraintes, les industriels ont adopté différentes options. Certains parviennent tout de même à se procurer la matière première, consentant à la payer beaucoup plus cher. Mais pour d’autres, cet effort financier est impensable.