En vigueur depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques devrait évoluer à partir de mai 2021 pour être plus précis et prendre en compte plus de critères. Il aura donc fallu 9 ans pour aboutir à ce changement bienvenu.
Obligatoire depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques manquait de pertinence faute d’un nombre suffisant de critères pris en compte. Les instances européennes ont trouvé un accord de principe afin d’imposer une modification de cet étiquetage, qui permettra un choix plus éclairé du consommateur et qui devrait également permettre de réduire la consommation, selon la Commission européenne : « Les nouvelles règles adoptées améliorent et renforcent l’étiquetage des pneumatiques de l’UE, permettant ainsi aux consommateurs européens de mieux choisir et de réaliser des économies d’énergie équivalent au retrait de la circulation de quatre millions de voitures dans l’UE chaque année. »
Imposée en 2021 ?
L’entrée en vigueur de cette nouvelle étiquette est attendue au 1er mai 2021. Plus précise et plus lisible (l’apposition d’un QR code est envisagée), elle devrait comporter, en plus des informations actuelles, des informations sur les performances sur sol enneigé et verglacé. Dans un second temps, ce seraient des données sur la durabilité (kilométrage) et la résistance à l’abrasion qui devraient apparaître. La mesure de l’abrasion a pour vocation une meilleure maîtrise des particules de caoutchouc libérées par les pneus lors du roulage : « Une autre préoccupation importante par rapport à l’environnement », indique la Commission.
À noter que cette mesure ne s’appliquerait plus uniquement aux véhicules particuliers et utilitaires légers (pneumatiques de classes C1 et C2), mais aussi aux utilitaires lourds (classe C3). Selon les estimations, 10 millions de tonnes d’émissions de CO2 pourraient être économisées.
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Yves Martin