Le Parlement a adopté plusieurs mesures fiscales en faveur des salariés cet été, pour soutenir leur pouvoir d’achat mis à mal par la hausse des prix. Certaines vont leur permettre d’encaisser davantage de revenus exonérés d’impôt, d’autres de bénéficier d’une meilleure prise en charge de leurs frais professionnels. Inventaire.
Selon les projections macro-économiques publiées par la Banque de France en juin, l’inflation attendue pour 2022 (+6,1 %) et 2023 (+7 %) devrait dépasser la revalorisation des salaires sur la même période (+5 % par an). Autrement dit, la hausse des rémunérations ne compensera que partiellement la hausse des prix, provoquant mécaniquement une baisse du niveau de vie des salariés. Pour limiter la casse, les parlementaires ont voté de nouvelles baisses d’impôt à leur intention le 16 août dernier, dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat » et de la loi de finances rectificative pour 2022.