Le marché des produits reconditionnés est en pleine effervescence (+20 % par an pour les smartphones) et pourtant, personne ne savait ce qu’était vraiment un produit reconditionné. Le terme ne recouvrait aucune définition légale, noyant ces produits parmi ceux d’« occasion », de « seconde main », « comme neuf » ou « remis à neuf ». Un décret publié le 17 février 2022 comble enfin cette lacune.
Bonne nouvelle pour les consommateurs : les vendeurs ne pourront plus utiliser à tout va les termes « reconditionné » et « produit reconditionné », désormais encadrés par décret (1). Concrètement, pour être qualifiés de reconditionnés, les produits ou les pièces détachées doivent répondre à deux conditions.