Alors que la hausse des déchets ménagers paraît inexorable, les collectivités qui sont passées de l’impôt local, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), à la tarification incitative les voient baisser. Un résultat très significatif selon la dernière étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe) sur la réduction des déchets.
En 40 ans, les quantités de déchets produits par les ménages ont doublé. Un habitant jette en moyenne 246 kg d’ordures ménagères par an. Cette dérive n’a pourtant rien d’inexorable. Des collectivités locales voient en effet les quantités diminuer. Leur point commun ? Avoir adopté la tarification incitative, dans l’immense majorité des cas sous forme de redevance incitative, les autres ayant opté pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative (TEOMI), une cote mal taillée entre impôt local et petite partie en redevance. Elles sont au nombre de 200 et comptent 6,6 millions d’habitants. C’est encore bien peu face aux 60 millions de Français qui paient la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), un impôt local sans aucun lien avec la quantité de déchets générée.