Nos tests en laboratoire nous incitent à déconseiller l’achat de l’Urban Kanga et du Walser Noemi, deux sièges auto pliants. Explications.
Légers et plutôt faciles à ranger, les sièges auto pliants séduisent autant les parents qui changent souvent de voiture que les grands-parents ne transportant leurs petits-enfants qu’occasionnellement. Mauvaise idée ! Nous avons testé deux de ces modèles compacts, l’Urban Kanga et le Walser Noemi, et leurs notes sont catastrophiques. Le premier obtient 2,9/20, le second, 2/20. Un tel fiasco nous pousse à vous les déconseiller, mais nous devons vous expliquer pourquoi.
Toute une gamme de défauts
Notre comparatif de sièges auto porte sur différents critères. Le plus important est, bien sûr, celui de la sécurité, que nous évaluons en simulant des chocs frontaux et latéraux. Bonne nouvelle, la plupart des sièges auto remplissent leur mission. Mais pas l’Urban Kanga. D’abord, son installation est compliquée et le risque d’erreur, réel. Ensuite, ce modèle est dépourvu d’ailes latérales. Conséquence, le thorax du bambin subit des forces trop élevées en cas de collision. Sa tête risque, en outre, de heurter la portière, car elle peut être projetée en dehors du volume de l’appuie-tête. L’Urban Kanga joue mieux son rôle en cas d’impact frontal, mais les mesures enregistrées au niveau du cou et du thorax indiquent que la protection est tout juste acceptable.
Autre défaut, et non des moindres, nous avons détecté de grandes quantités d’une substance potentiellement cancérogène (interdite dans les jouets depuis 2015) dans sa housse.