Grâce à sa motorisation hybride, le plus grand des SUV de Toyota est désormais disponible en France. Proposant 7 places, un beau volume de chargement et une excellente capacité de traction, le Highlander a des arguments à faire valoir. Dommage que des défauts d’ergonomie et un comportement routier peu dynamique ternissent le tableau.
Ses moteurs puissants et énergivores susceptibles d’être soumis à un malus écologique important empêchaient le SUV de Toyota d’investir le marché européen. Le Highlander se réservait donc jusqu’alors aux marchés américain et asiatique où il a rencontré un beau succès. L’apparition d’une quatrième version dotée d’une motorisation hybride lui ouvre les portes du Vieux Continent. Conçu sur une nouvelle plateforme, le Highlander reprend le principe de l’hybridation de son petit frère le Rav4 et reçoit un équipement technologique conséquent. Avec ses 7 places de série et la possibilité de tracter jusqu’à 2 tonnes (une limite rarement atteinte avec un modèle hybride), ce SUV devrait facilement trouver son public en France.
Qualité de vie à bord
Vu les dimensions extérieures de l’engin, presque 5 mètres, on s’attendait bien à disposer d’un habitacle généreux. Nous n’avons pas été déçus et à l’avant comme à l’arrière, il est possible de s’installer en prenant toutes ses aises. Les passagers arrière disposent d’un large espace et pourront s’installer très confortablement. La place aux jambes est très appréciable tout comme la largeur aux épaules. Un petit regret sur le fait qu’ils soient installés sur une banquette et non sur des sièges indépendants pouvant se régler individuellement. Bien que cette banquette arrière coulisse sur 18 cm, l’accès aux places de la troisième rangée est, comme toujours, un peu délicat. Mais ces places sont assez spacieuses pour voyager dans d’assez bonnes conditions, sauf à mesurer plus de 1,80 mètre.
Le Highlander fait aussi la part belle à l’espace de chargement avec un volume de coffre qui passe de 268 litres (en version 7 places, soit 28 l de plus qu’un Ford Explorer) à 1 909 litres lorsque la banquette arrière est rabattue en offrant alors un plancher plat. C’est tout simplement le plus imposant du segment.
Le volume de coffre passe de 268 à 1 909 litres.
La qualité de fabrication est au rendez-vous et les matériaux sont de bonne facture malgré la présence de quelques pièces en plastique rigide. Le Highlander reçoit un large écran tactile de 12,3 pouces au centre avec, en dessous, des boutons de raccourcis pour accéder à certaines fonctions (audio, carte…) ainsi qu’à toutes les commandes de gestion de la température et de la ventilation.
Devant le conducteur, le combiné d’instruments conserve deux cadrans à aiguille et reçoit un affichage numérique pour tout ce qui concerne l’ordinateur de bord et les informations des aides à la conduite. Si l’agencement est visuellement agréable, à l’usage on regrette une ergonomie un peu compliquée. Plusieurs détails nous ont ainsi un peu dérangés. Par exemple, si on agit sur le bouton de réglage de la température, il n’y pas d’affichage de la valeur sur l’écran central. Pour cela, il faut afficher le menu dédié. Au final, ces boutons ne s’avèrent donc pas très utiles et il est préférable de prendre l’habitude d’utiliser l’écran central.
Le volant est également un peu chargé en boutons et il faudra bien s’approprier la fonction de chacun avant d’en maîtriser l’usage. C’est aussi un peu le même constat avec l’affichage numérique central, entre les compteurs, qui est un peu complexe car le nombre d’informations y est trop important. À la première lecture, il n’est pas évident de s’y retrouver.