Plus d’une quarantaine de pays exigent des voyageurs qu’ils soient couverts par une assurance couvrant le Covid-19 (frais de santé, rapatriement, voire hébergement). Nos conseils pour y voir plus clair.
Visas, autorisations de voyage électroniques (AVE pour le Canada ou Esta pour les États-Unis) et désormais, assurance. La liste des formalités administratives auxquelles il convient de faire attention avant de partir en voyage s’est allongée avec la pandémie de Covid-19. Alors que l’assurance voyage était jusqu’ici optionnelle dans la très grande majorité des pays (seules quelques destinations comme l’Algérie, la Chine, Cuba ou la Russie l’imposaient), l’obligation d’en posséder une n’est désormais plus une exception.
Plus de quarante pays la demandent. Avec une particularité : dans la plupart des cas, les autorités demandent que l’attestation d’assurance mentionne bien que les frais liés à une contamination au Covid-19 (frais de santé, hospitalisation, rapatriement…) sont couverts. Ce n’est pas le cas de tous les contrats, vérifiez donc bien ce que mentionne votre attestation.
Quels sont les pays concernés ?
Au 14 février, 41 pays sont concernés.
En Afrique, il s’agit de l’Algérie, du Bénin, du Cap-Vert, de Djibouti, du Kenya, du Mozambique, de la Namibie, des Seychelles, du Togo et de l’île Maurice.
Dans les Amériques, sont concernés Aruba, l’Argentine, les Bahamas, le Belize, la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, Cuba, l’Équateur, le Guatemala, le Salvador, le Paraguay, Sint Maarten et les îles Turques et Caïques.
En Asie, l’Arabie saoudite, le Cambodge, la Chine, l’Indonésie, la Jordanie, le Liban, la Malaisie, les Maldives, la Mongolie, le Népal, Oman, le Pakistan, les Philippines, Singapour et la Thaïlande.
En Europe, seules l’Ukraine et la Russie sont concernées.