À Que Choisir on croyait avoir déjà exposé le pire du nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), mais le résultat du diagnostic de performance énergétique effectué en février dernier chez Olivier, en Haute-Savoie, dépasse à nouveau l’entendement.
Propriétaire d’un chalet en Haute-Savoie, Olivier avait fait réaliser un DPE en 2009 pour le mettre en location. Son bien avait alors été classé en E. Du coup, il avait renoncé à chercher un locataire, préférant réfléchir à des travaux de rénovation énergétique pour le rendre performant.
Les années passent… Une fois son projet bien cadré, il opte pour des travaux de grande ampleur, vérifie avec soin les devis des artisans pressentis, les caractéristiques des matériaux proposés, s’assure qu’ils correspondent aux exigences requises pour bénéficier de primes énergie et du crédit d’impôt. Il fait améliorer l’isolation déjà existante de la toiture avec l’ajout de 10 cm de laine de bois entre les chevrons, isoler la maison par l’extérieur avec 16 cm d’isolant, remplacer les fenêtres, les portes-fenêtres et la porte d’entrée par des modèles très isolants, poser une VMC simple flux hygroréglable. Un poêle à granulés se substitue à l’insert de la cheminée pour chauffer le rez-de-chaussée. Enfin, pour gérer au mieux les radiateurs électriques des chambres à l’étage, une régulation avec gestion de la température et des temps de chauffe est mise en place.
En février 2022, il décide de remettre le chalet en location, il redemande donc un diagnostic de performance énergétique. Quand le résultat tombe, il découvre que sa maison reste classée en E ! « J’ai fait faire une enveloppe reconnue performante, j’ai vraiment le sentiment qu’on se moque du monde », se désespère Olivier.